Nadeige Imbert Shiatsu dans la Drôme et le Diois | voyager dans son propre esprit
51385
post-template-default,single,single-post,postid-51385,single-format-standard,edgt-core-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,vigor-ver-1.3, vertical_menu_with_scroll,smooth_scroll,wpb-js-composer js-comp-ver-4.4.2,vc_responsive,elementor-default,elementor-kit-51814
 

voyager dans son propre esprit

Je suis tombée récemment sur un article qui propose de nous faire voyager, un voyage à l’intérieur de nous-même.
 
Aller regarder nos fixations, nos nœuds, nos limitations, nos croyances … et également ce qui nous met en joie et ce qui nous met en vie … Exploration des changements intérieurs qui parfois se voient à l’extérieur, extérieurs qui se font sentir à l’intérieur, extérieur, intérieur, y a-t-il réellement une frontière ? … l’extérieur vient nous bousculer pour qu’il y ait changement … intérieur ? extérieur ? … Finalement il ne s’agit que de nous et de notre propre perception … mais qui sommes-nous au fond ?
 
En voici quelques extraits :
 
« Il y a des lieux de passage dans les cycles naturels de la vie ; on passe d’un âge à un autre, ce qui est l’aspect extérieur, visible. Nous pourrions dire aussi que l’on passe de bébé à petite enfance, puis à l’adolescence, etc. Et il y a les mutations intérieures, que suivent-elles? quelle est leur trajectoire, leur raison d’être?
Il y a des temps de passage, des ponts temporels, des stades à franchir, est-on préparé?  Le sens du passage est un versant du mot initiation. Passer d’un monde à l’autre, d’un  temps à un autre, mourir à, renaître à. Il y a les cycles naturels et aussi les mutations personnelles, intérieures, secrètes cachées. Parfois les événements extérieurs viennent percuter nos états intérieurs et parfois ce sont nos états intérieurs qui invitent au changement. Quelque chose doit bouger, se déplacer, aller ailleurs, faire autrement, se désassembler pour se rassembler autrement, se déconstruire pour se reconstruire ou pas. » […]
 
« Peut-être beaucoup de personnes ignorent-t-elles ce que nous sommes vraiment, ce que nous aimons vraiment? Peut-être ne soupçonnent-elles pas l’artiste ou l’ermite qui sommeillent en nous? Peut-être ont-elles peur que cela les remettent elles-mêmes en question? Nous avons une certaine façon de nous voir. Nous avons une certaine image, de nous et des autres. Est-ce que nous sommes vraiment cela à l’intérieur ? » […]
 
 » Vous vous regardez dans le miroir le matin et la main du temps qui vous effleure vous rappelle votre désir de vivre en accord avec votre potentiel, aujourd’hui même. Tant que vous sentez encore cette question c’est bon signe, c’est le petit grain de riz sous la peau qui fait que vous n’oubliez pas que le mal-être est un rappel de ne pas s’endormir sur le fil du rasoir. Ne plus se poser la question c’est l’avoir totalement résolue et être un éveillé, l’avoir totalement oublié c’est être un automate. De l’extérieur rien ne se voit mais de l’intérieur ça change tout. » […]
 
« Les mouvements intérieurs peuvent aussi être endormis sous des couches, des voiles de certitudes, de confort, de déni ou de peurs. Dans les contes on assiste à l’endormissement de la belle princesse et alors le royaume entier s’assoupit jusqu’au réveil par le baiser du prince. C’est le baiser de la vie, le baiser de l’action, le baiser de quelque chose qui fait que le royaume entier se réveille, se remet en mouvement, revit. Nous avons tous cette aspiration à nous sentir vivant, même si parfois il faut prendre le risque de lâcher ce qui doit l’être, de renoncer, de sortir des zones de confort. » […]
 
« Au quotidien, ce sentiment intérieur d’identifications à des nœuds du passé, à des croyances limitantes est ce que nous allons appeler dans les contes, la souillon. La souillon est l’aspect de nous qui a cherché à se protéger maladroitement des coups du sort, elle a des blessures dont elle impute la cause aux autres, c’est pourquoi elle est pleine de méchanceté et de ressentiments. En même temps, elle n’a pas d’existence propre, c’est une construction maladroite et inconsciente de la personnalité qui doit affronter les autres et le monde.
La princesse est là non loin de la souillon, elle la contient même, comme lorsque les princesses doivent fuir un danger ou un prédateur en se cachant sous une peau de bête, d’âne ou d’ours. » […]
 
« Cependant la princesse pourrait être oubliée, on pourrait négliger de la faire vivre. Or elle ne se nourrit pas des mêmes choses que la souillon. Elle se nourrit de ce qui éveille son cœur, de ce qui la relie à sa royauté. C’est une image qui nous fait sentir l’aspect précieux et grand en même temps de ce que nous sommes. La princesse est toute lumière et beauté au grand jour, dans le mouvement de danse qui est le sien, en accord avec sa propre énergie. La souillon est séparée, blessée et, inconsciente de ses blessures, voulant s’en protéger, blesse les autres, que ce soit les autres parties de soi-même ou les autres dans les relations que nous avons avec autrui. La princesse quant à elle jouit de danser dans les qualités de sa nature : amour, joie, liberté, énergie, etc. » […]
 
Pour lire l’article sur le site « Les racines de la présence« .  Sources © Les racines de la présence.

 

Visuels : SYNESTHÉORIE et ETR

No Comments

Sorry, the comment form is closed at this time.